Publié dans Société

Epidémie de choléra - Transports maritimes suspendus à nouveau entre les Comores et Madagascar

Publié le vendredi, 18 octobre 2024

Les liaisons maritimes avec les Comores de nouveau fermées. A l'issue du dernier Conseil des ministres qui s'est tenu le 16 octobre, le Gouvernement malagasy a décidé de suspendre les transports maritimes reliant les Comores à Madagascar, et ce jusqu' à nouvel ordre. Cette mesure a été prise en raison d’une nouvelle propagation de l’épidémie de choléra sur l’archipel des Comores. Par contre, le transport par bateau de marchandises stratégiques sera autorisé, avec une interdiction stricte pour les membres d’équipage de sortir à bord. Quant aux transports aériens reliant Madagascar aux Comores et aux autres pays d'Afrique touchés par cette épidémie, ils sont maintenus.

Cependant, des mesures de prévention sont mises en place dont les dispositifs de lavage de mains et du gel hydro-alcoolique dans les zones de débarquement, la désinfection systématique des bagages et des appareils, la sensibilisation des passagers sur l’importance de prévenir cette maladie. Selon toujours ce compte rendu, les mesures de chimioprophylaxie seront appliquées aux voyageurs en provenance des pays touchés par l'épidémie, notamment à l’aéroport de Mahajanga.  Des consignes de sécurité seront en outre transmises aux responsables de la sécurité des frontières, indique-t-on.

En rappel, au mois de février dernier, une épidémie de choléra a été déclarée par le Gouvernement comorien. Cet archipel a connu plusieurs vagues d’épidémies depuis 1975, mais cette dernière a vu un nombre conséquent de Comoriens touchés par la maladie avec plus de 200 cas par jour enregistrés au pic de l’épidémie. Fin juillet 2024, 10.342 cas ont été enregistrés avec 149 décès. Au mois d'août dernier, Madagascar et les Comores ont repris leurs liaisons maritimes après six mois de suspension. Et voilà, celles-ci sont à nouveau suspendues afin de protéger la population.

 

Anatra R.

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Editorial

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    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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